mardi 21 juin 2011

Kinshasa évalue sa participation au processus de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts - Afriquinfos

Pendant trois jours (du 20 au 22 juin), les participants venus des provinces, de Kinshasa et des représentants des partenaires vont analyser les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités de la société civile à ce processus et élaborer les stratégies tendant à renforcer la participation de la société civile à la REDD+.

Les organisateurs ont souligné que la RDC est engagée dans un processus de préparation au futur dispositif international de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts. Ce processus, dirigé par le ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, en partenariat avec le programme des Nations Unies pour la REDD (UN-REDD) et la Banque mondiale (programme FCPF),  a démarré en janvier 2009 avec une première mission conjointe regroupant autour de ce ministère les trois agences partenaires du programme UN-REDD (PNUD, FAO, PNUE) et la participation de l'Initiative norvégienne, de la Rainforest Fondation ainsi que celle de la société civile.

Depuis, beaucoup d'avancées ont été enregistrées dans le processus, notamment la mise en œuvre du programme 2009-2010 qui a abouti à l'élaboration du plan de préparation nationale à la REDD.

Sur le plan national et international, la participation de la société civile de la RDC est considérée comme un modèle, en termes de collaboration avec les autres parties prenantes. On note par ailleurs que le processus avance très vite, surtout depuis le mois de janvier 2010, après la 15ème Conférence des parties tenue à Copenhague et, tout récemment, la 16ème  tenue à Cancun, en décembre 2010, où a eu lieu la présentation des programmes anticipés et le développement de la stratégie REDD.

2012 sera une année cruciale pour le processus, étant donné que ce sera l'année où la stratégie devrait être prête pour sa mise en œuvre dès janvier 2013.

Les assises nationales de Kinshasa permettront à la société civile d'affiner sa stratégie d'intervention, de modeler sa participation et de s'impliquer davantage dans la construction de la stratégie nationale par le développement de certains outils spécifiques, tout en préservant son indépendance et sa neutralité vis-à-vis des politiques.

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