lundi 4 juillet 2011

Kengo, Kamerhe et Tshisekedi : les politiciens les plus performants de la RDC

Selon un sondage de ‘Les Points’

Kinshasa, le 4 juillet 2011 -(D.I.A.)- Selon un sondage réalisé par l’Institut de sondages ‘Les Points’ à Kinshasa du 18 au 21 juin 2011, sur le jugement que la population porte sur la capacité des politiciens congolais de gérer les affaires publiques, Léon Kengo Wa Dondo, Vital Kamerhe et Etienne Tshisekedi ont été perçus par un parterre de 1000 enquêtés comme les politiciens les plus performants de la RDC.

 

En effet, selon le résultat de l’enquête et contre toute attente, le Président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo se positionne à la première marche du palmarès avec 29%. Selon les sondés, il jouit d’une forte capacité politique et maitrise parfaitement les institutions de la République et est capable de créer un courant de paix et d’unité nationale, ainsi que d’entretenir des bonnes relations avec la communauté internationale pour l’intérêt de la République. Son passé à la tête de la magistrature de l’ex-Zaïre et du gouvernement, associé à ses fonctions au perchoir du Sénat font de lui le politicien congolais le plus performant de la RDC.

M. Kengo est suivi de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, jugé très proche de la population. Plein de dynamisme pour un Congo nouveau et l’éclosion de la démocratie, son rôle pour l’aboutissement du Dialogue Inter-congolais et son épatant passage au Secrétariat général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) sont encore frais dans la mémoire de la population. Il est au coude à coude avec le sphinx de Limete, Etienne Tshisekedi, à qui l’on reconnaît la rigueur et la lutte contre l’impunité. Ils font respectivement 22%.

Dans ce sondage, ‘Les Points’ précise que l’enquête ne concerne ni la cote de popularité ni les intentions de vote, simplement un jugement que la population porte sur la capacité des politiciens congolais de gérer les affaires publiques. Pour ce faire, cet Institut des Recherches, Etudes des Marchés et Sondages d’Opinions a sélectionné, les présidentiables ayant exprimé leurs ambitions de se porter candidats à ce poste ainsi que les chefs des institutions notamment le gouvernement, et les deux Chambres du Parement pour la présente étude.

Ainsi, sur les 1.000 personnes interrogées, 44% estiment que Kengo wa Dondo a une connaissance parfaite des institutions de l’Etat contre 38% pour Vital Kamerhe et 17% pour Etienne Tshisekedi. 61% considèrent que Kengo est compétent dans la gestion efficace et rigoureuse de l’Etat suivi de Tshisekedi 45% et de 17% pour Vital Kamerhe. Pour 54% d’enquêtés, Kengo connaît bien le pays et ses problèmes suivi de 48% pour Kamerhe et 11% pour Tshisekedi. S’agissant du sens de la discipline et de l’organisation de la cité, Kengo recueille 31%, Kamerhe 14% et Tshisekedi 54%. Quant à l’écoute de la population Kengo est coté à 24%, contre 64% pour Kamerhe et 48% pour Tshisekedi. Dans cette enquête, il ressort qu’à 68% Kengo connaît les personnes capables de relever les défis de la pauvreté tandis que Kamerhe recueille 13% et Tshisekedi 9%. Selon cette étude, les enquêtés considèrent à 71% que Kengo est modeste et humble dans l’exercice de ses fonctions contre 74% pour Kamerhe et 6% pour Tshisekedi. Quant à leur capacité de rassurer la population congolaise sur le plan sécuritaire, Kengo recueille 24%, Kamerhe 17% et Tshisekedi 59%. De la capacité de rassurer la population congolaise sur le plan économique, Kengo est coté à 38%, contre 12% en faveur de Kamerhe et 68% pour Tshisekedi. Pour 41% d’enquêtés, Kengo est capable de défendre les intérêts de la République, contre 19% pour Kamerhe et 74% pour Tshisekedi. Pour 68% d’enquêtés, Kengo est capable de créer et d’entretenir des bonnes relations avec nos voisins, 54% se sont exprimés en faveur de Kamerhe et 12% pour Tshisekedi. Pour 74%, Kengo est capable de créer et d’entretenir des bonnes relations avec la communauté internationale, contre 68% pour Kamerhe et 44% pour Tshisekedi. Par ailleurs, 76% d’enquêtés estiment que Kengo est d’une stature internationale contre 76% pour Kamerhe et 61% pour Tshisekedi.

Ce sondage exclusif ‘Les Points’, réalisé du 18 au 21 juin 2011 à Kinshasa avec un échantillon général de 1000 enquêtés âgés de 18 ans et plus, d’après la méthode des quotas (sexe, âge, Etat civil, confession religieuse, parti politique, province d’origine) place les politiciens congolais selon le total de fréquences ci-après : Kengo wa Dondo (677), Vital Kamerhe (514), Tshisekedi (508), Joseph Kabila (328), Adolphe Muzito (133), Oscar Kashala (49), Azarias Ruberwa (39), Olenga Nkoy (23), Evariste Boshab (20), Nzanga Mobutu (1), Lisanga Bonganga (1). (Marthe Bosuandole/Agence de presse DIA)

mardi 21 juin 2011

Kinshasa évalue sa participation au processus de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts - Afriquinfos

Pendant trois jours (du 20 au 22 juin), les participants venus des provinces, de Kinshasa et des représentants des partenaires vont analyser les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités de la société civile à ce processus et élaborer les stratégies tendant à renforcer la participation de la société civile à la REDD+.

Les organisateurs ont souligné que la RDC est engagée dans un processus de préparation au futur dispositif international de Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts. Ce processus, dirigé par le ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, en partenariat avec le programme des Nations Unies pour la REDD (UN-REDD) et la Banque mondiale (programme FCPF),  a démarré en janvier 2009 avec une première mission conjointe regroupant autour de ce ministère les trois agences partenaires du programme UN-REDD (PNUD, FAO, PNUE) et la participation de l'Initiative norvégienne, de la Rainforest Fondation ainsi que celle de la société civile.

Depuis, beaucoup d'avancées ont été enregistrées dans le processus, notamment la mise en œuvre du programme 2009-2010 qui a abouti à l'élaboration du plan de préparation nationale à la REDD.

Sur le plan national et international, la participation de la société civile de la RDC est considérée comme un modèle, en termes de collaboration avec les autres parties prenantes. On note par ailleurs que le processus avance très vite, surtout depuis le mois de janvier 2010, après la 15ème Conférence des parties tenue à Copenhague et, tout récemment, la 16ème  tenue à Cancun, en décembre 2010, où a eu lieu la présentation des programmes anticipés et le développement de la stratégie REDD.

2012 sera une année cruciale pour le processus, étant donné que ce sera l'année où la stratégie devrait être prête pour sa mise en œuvre dès janvier 2013.

Les assises nationales de Kinshasa permettront à la société civile d'affiner sa stratégie d'intervention, de modeler sa participation et de s'impliquer davantage dans la construction de la stratégie nationale par le développement de certains outils spécifiques, tout en préservant son indépendance et sa neutralité vis-à-vis des politiques.

mardi 14 juin 2011

Pourquoi les Congolais (RDC) fuient toujours leurs responsabilités ? - benejuru sur LePost.fr (07:58)

Publié par
benejuru

post non vérifié par la rédaction

Pourquoi les Congolais (RDC) fuient toujours leurs responsabilités ?

13/06/2011 à 07h58 | 1075 vues | 0 réactions

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1) En octobre 1990, vous les congolais, vous êtes les premiers à attaquer le Rwanda, jamais auparavant le Rwanda n'avait attaqué le Congo.

Soi-disant pour secourir son ami le Président Habyarimana, Mobutu envoie ses troupes au Rwanda. Arrivée au Rwanda, l’armée congolaise a fait des massacres, viols et pillages tels que Habyarimana et la France, excédés par la réaction internationale suite à ces massacres et viols, exigea de Mobutu de ramener son armée. Ce n’est donc pas les Rwandais qui ont commencé cette guerre….rappelez-vous… !

2) Il faut vous rappeler également, que sous Mobutu, vous avez mené des opérations au Burundi en 1972 avec des meurtres, pillages, viols. En Angola avec l’armée de Savimbi, vous avez fait la même chose contre la population civile angolaise. En Centre-Afrique, au Soudan et au Tchad, leurs peuples se souviennent encore de meurtres et toute sorte d’atrocités que leur ont fait subir les armées de Mobutu. D’ailleurs les congolais s’en vantent souvent. Comme s’ils éprouvaient une certaine fierté et nostalgie de cette époque !!!…

3) Après avoir commis le génocide des Tutsis au Rwanda, la milice Interahamwe (appelés FDLR actuellement) et l'ex armée de Habyarimana (FAR), vaincus, Mobutu accepta de les accueillir et de les protéger sur son territoire, sans avoir même pris la peine de les désarmer. Ensuite, Kabila père et fils ont consolidé leurs équipements militaires, après les avoir sanctuarisés au Kivu, afin de faciliter leurs incursions militaires sur le territoire rwandais.

Il faut vous rappeler ici que ce sont les mêmes (actuellement appelés FDLR), qui saccagent, violent, pillent tout l’Est du Congo.

4) En voulant nuire au Rwanda et à Kagame, Mobutu, Laurent Kabila et son fils ont instrumentalisé et soutenu la milice Interahamwe (FDLR) et l’ex-armée de Habyarimana (FAR). L’objectif était d’attaquer le Rwanda. Ce qu’ils ont d’ailleurs essayé à plusieurs reprises, sans succès heureusement. Suite à cela, Kagame décida de détruire ces camps puisque la communauté internationale avait décidé de ne pas bouger. Rappelez- vous les différentes mises en garde de Kagame à l’ONU et à la communauté internationale. La suite vous la connaissez….

5) Plus tard, lorsque les relations se sont un peu améliorées entre Kabila Fils et Kagame, faisant suite aux exactions des FAR (ex-armée de Habyarimana) et les Interahamwes (FDLR) envers la population de l’Est du Congo, et, à l’incapacité de l’armée congolaise d’y faire face, Kagame proposa son aide militaire à Kabila, celui-ci l’accepta. Et ce fût l’Opération Umoja Wetu.

Sensible à la manipulation, à l’intoxication et à la propagande outrancière et démagogique de Kamerhe et consort, l’opinion congolaise s’opposa à cette opération (UMOJA WETU). Conséquences, elle fut aussitôt interrompue avant que tout l’Est du Congo ne soit pacifié. L’armée rwandaise repartie, aussitôt les viols, pillages, massacres ont repris et cela continue jusqu’aujourd’hui. Actuellement, votre armée, une fois de plus, est incapable d’y faire face. Pourtant, au Kivu, les violences et les viols, ont atteint une ampleur sans précédent, pendant que l'armée congolaise, elle, fait plutôt du trafic clandestin des matières premières. Et c’est Kagame et le Rwanda qui sont accusés…pourquoi ??

6) S’il faut tirer une leçon, vous les congolais, vous avez voulu nuire au Rwanda en pactisant avec le diable (La milice Interahamwe), maintenant ces mêmes FDLR tuent, violent vos sœurs et vos mères dans l’Est du Congo, pillent vos richesses. Ce piège que vous vouliez tendre au Rwanda s’est finalement retourné contre vous.

Est-ce la faute de Kagame et les Tutsis (comme vous dîtes) ?

7) Prendre le peuple du Rwanda et son Président Paul Kagame comme vos victimes expiatoires de vos propres incompétences et de vos propres échecs, ce n'est pas la bonne méthode. C'est ridicule. La solution c’est corriger d'abord ce qui ne va pas chez vous.  Ensuite, ayez le courage de résister à la Belgique, à la France, à l’Angleterre et les Etats-Unis, car ce sont vos vrais ennemis. Les vrais pilleurs de vos richesses et les tueurs de Lumumba. Et vous verrez qu’après, pour vous, il y aura une ère nouvelle. Arrêtez donc de vous en prendre aux victimes parce que vous avez peur de puissants.

8) Je vous entends déjà nous rechanter vos vieilles rengaines de vos richesses volées. Pourtant c’est vous-mêmes qui les bradent aux puissances étrangères et ce depuis la mort de Lumumba. Lumumba est mort pour cela, tué par ces mêmes puissances occidentales dont, souvent, vous évitez soigneusement d’évoquer dans vos blogs. Même pas un procès ne fût-ce que pour sa mémoire. Pourtant ses assassins l’ont eux-mêmes avoué. Au lieu de cela, vous vous en prenez aux rwandais qui, tout de même, vous ont débarrassés de Mobutu qui vous dominait depuis 32 ans. Ayez le courage d'accepter au moins que vous avez vous-mêmes beaucoup contribué à vos malheurs. Si vous voulez corriger cette situation, pourtant il va falloir commencer par là, c’est-à-dire, accepter vos responsabilités.

Travestir votre propre l’histoire pour cacher vos responsabilités, n’arrange pas votre image aux yeux du monde, et ceci ne vous amènera à rien.

9) Quant au Rapport Mapping, ce ramassis de mensonges, a été fait pour nuire au Rwanda et pour vous maintenir dans l'illusion que, de tout ce qui est arrivé à votre pays, vous n'en avez aucune part de responsabilité. C'est une autre façon de vous dire, les responsables, ce ne sont pas vous ni nous les grandes puissances, ce sont ceux-là vos frères et surtout ne vous occupez pas de vos problèmes, on s'en occupe. En montrant du doigt le Rwanda, c'est parce qu'ils mesurent votre détresse psychologique, et savent mieux que quiconque, que vous avez besoin d'une victime expiatoire. Cette manipulation psychologique est vieille comme le monde. Elle consiste à dévier une certaine hostilité à ta personne vers une autre personne. Et le Rwanda, c'est la victime idéale pour les anciens mobutistes qui n'ont pas digéré la perte de leur pouvoir et les congolais en général qui ne supportent plus les violences des FDLR (Interahamwe) au Kivu.

10) Quant aux congolais qui rêvent encore d’attaquer le Rwanda, pour des raisons que votre propre histoire vous a montré, n’oubliez pas que vous avez plus d’ennemis que nous rwandais, parce que vous avez un pays riche. Vos attaques et vos agressions se sont toujours retournées contre vous. Et ça ce n'est pas un hasard...C'est un conseil d’ami…

Kagame et le Rwanda ne sont pas vos ennemis…

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congolais , expiatoires , bouc-émissaire , responsabilités , kagame , tutsi , Rwanda , Politique

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RDC: 4 médecins belges interpellés après la mort d'une patiente - RTBF Monde

MONDE | Mis à jour le mardi 14 juin 2011 à 6h40

RDC: 4 médecins belges interpellés après la mort d'une patiente

Images

Illustration: chambre d'hôpital en République Démocratique du Congo

Illustration: chambre d'hôpital en République Démocratique du Congo

Quatre médecins belges ont été interpellés par la cellule locale de l'Ordre des médecins, à la suite du décès jeudi d'une patiente lors d'une intervention chirurgicale, à Boma, ville du sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a rapporté l'agence de presse associée (APA), reçue lundi à Bruxelles et citant des autorités locales.

Selon le médecin-chef du district sanitaire de Boma (province du Bas-Congo), le Dr Laurent Kiphunda Nlandu, ces médecins, présents dans le cadre d'une formation à dispenser à leurs confrères locaux de la polyclinique "Telema", sont accusés d'être impliqués dans le décès d'une patiente de 33 ans.

Selon lui, Mme Boffendakini est décédée au cours d'une intervention chirurgicale (paratomie) dirigée par l'équipe des médecins visiteurs et sa mort serait consécutive à une complication de l'anesthésie.

Le Dr Kiphunda Nlandu, qui s'est dit "surpris" par la présence de ces médecins dans sa juridiction, a fait savoir qu'au terme de l'interrogatoire, la responsabilité des uns et des autres sur la mort de cette femme sera établie.

"Justice sera alors faite et les responsables répondront de leur acte devant la loi", a-t-il affirmé, selon l'APA (indépendante).

Auparavant, les quatre médecins - dont l'identité n'a pas été révélée - avaient été entendus à la Direction générale de migration (DGM), avant d'être mis à la disposition du district sanitaire de Boma, ajoute l'agence.

Dans le cadre de la coopération en matière de santé entre la RDC et la Belgique, des équipes de médecins effectuent souvent des missions en RDC, en vue d'aider les populations en leur administrant des soins gratuitement.

Belga

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    MAURIZIO GAMBARINI (archives EPA)
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      Illustration: chambre d'hôpital en République Démocratique du Congo

  • mardi 7 juin 2011

    Les Afriques | Burundi : timide retour des réfugiés congolais | le journal de la finance Africaine

    Le retour, empreint de beaucoup d'hésitation, de réfugiés de la République démocratique du Congo (RDC) vivant au Burundi, a retenu l'attention de la communauté internationale.

    Sur les 410 000 réfugiés congolais dans les pays voisins, moins de 2000 ont été rapatriés depuis l'année dernière du Burundi.

    Pour Céline Smith, responsable chargée de la communication au HCR (Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés), « la raison se trouve dans la recrudescence de l'insécurité dans cette partie du pays.

    Une telle situation les empêche de retourner chez eux au Sud-Kivu, dans l'est de la RDC », a-t-elle ajouté.

    Depuis le 1er janvier 2011, le HCR a rapatrié 1965 refugiés dans leur pays, ce qui porte à 5574 rapatriés congolais dans leur pays d'origine depuis le lancement de l'opération, le 5 octobre 2010.

    A noter que selon les statistiques de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR), publiées en juin 2010, quelque 36 000 Congolais vivent au Burundi sous le statut de réfugié.

    lundi 6 juin 2011

    Alexis Thambwe Mwamba: «Les affaires internes de la RDC ne concernent pas les ambassadeurs accrédités à Kinshasa» | Radio Okapi – RD Congo

     – De gauche à droite,James-F. Entwistle, ambassadeur des USA en RDC et Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC signent des documents ce 21/12/2010 à Kinshasa

    – De gauche à droite,James-F. Entwistle, ambassadeur des USA en RDC et Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC signent des documents ce 21/12/2010 à Kinshasa

    – De gauche à droite,James-F. Entwistle, ambassadeur des USA en RDC et Alexis Thambwe Mwamba, ministre des Affaires étrangères de la RDC signent des documents ce 21/12/2010 à Kinshasa

    Les ambassadeurs accrédités à Kinshasa sont appelés à ne pas s’immiscer dans les affaires internes de la République démocratique du Congo (RDC), surtout pendant cette période électorale. C’est la substance du message du ministre congolais des Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba, adressé vendredi 3 juin, à tout le corps diplomatique accrédité à Kinshasa.

    Au cours d’une rencontre avec les diplomates étrangers, Alexis Tambwe Mwamba s’est aussi dit inquiet du traitement que  la Belgique, la France et la Grande-Bretagne réservent aux personnalités congolaises en séjour dans ces trois pays.

    «On n’est pas d’accord qu’un homme d’affaires ou un opérateur politique ne puisse pas bénéficier de la considération dans ces trois pays », a déclaré le chargé de communication du ministère des Affaires étrangères, Patrick Mutombo.

    L’ambassadeur de la Belgique, Dominique Struye, trouve, pour sa part, que l’inquiétude de Tambwe Mwamba est normale:

    « Je crois que c’est tout à fait normal qu’un ministre des Affaires étrangères s’inquiète. Il faut que des Congolais qui se rendent dans nos pays jouissent de la reconnaissance due à leur rang et du degré de sécurité leur du, et qu’ils ne soient pas importunés.»

    Le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé à tout le corps diplomatique accrédité à Kinshasa la volonté du président de la République d’organiser des élections transparentes à tous les niveaux.

    Alexis Tambwe Mwamba a invité tout le corps diplomatique à garder leur neutralité afin de respecter la Convention de Genève.

    La Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés, dite «Convention de Genève», définit les modalités selon lesquelles un État doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces personnes.

    Elle a été adoptée le 20 juillet 1951, par une conférence de plénipotentiaires sur le statut des réfugiés et des apatrides convoquée par l’organisation des Nations unies (ONU), en application de la résolution 429 (V) de l’Assemblée générale en date du 14 décembre 1950.

    Cette convention n’est pas à confondre avec celle relative au statut des réfugiés avec les «Conventions de Génève». Celles-ci codifient, depuis 1949, les droits et les devoirs des combattants et des civils en temps de guerre.

    Copyright Radio Okapi

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    jeudi 2 juin 2011

    JO Londres 2012: RD Congo-Maroc

    Les Léopards espoirs à Casablanca - Les Léopards espoirs de la RDC se trouvent à Casablanca au Maroc depuis le lundi 30 mai en prévision du match aller du 3ème tour des éliminatoires des Jeux olympiques « Londres 2012 ». Les Congolais ont quitté Kinshasa dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 mai par un régulier de la compagnie Royal Air Maroc. Les Léopards seront reçus par les Lions de l'Atlas le vendredi 3 juin au stade Mohamed V à Casablanca.

    La sélection entraînée par Christian N'Sengi Biembe a été renforcée par cinq joueurs professionnels. Deux ont voyagé avec le groupe. Il s'agit notamment de Jonathan Lusadusu (FC Brussels/Belgique) et Dieumerci Ndongala (Standard de Liège/Belgique) qui sont arrivés à Kinshasa le samedi 28 mai. Trois autres joueurs professionnels sont attendus à Kinshasa ce mardi 31 mai. On parle de Jonathan Nanizayamo (Real Sociadad/Espagne), Cestor Mike Botuli (Leyton Orient/Angleterre) et Wilson Kamavuaka (Hoffenheim/Allemagne) qui devaient rejoindre l'équipe mercredi.

    Christian N'Sengi a bâti son groupe autour du noyau qui a obtenu la qualification face aux Etalons du Burkina Faso. Les principaux titulaires sont là. C'est le cas notamment du gardien Guelor Dibulana. Le sélectionneur a aussi fait confiance à sa charnière défensive avec Chancel Mbemba Mangulu et Bobo Ungenda Muselenge. On retrouve Thierry Kasereka, Bangala Litombo, Asumani Rashidi, Diego Mutombo Kazadi, Pierre Botayi, Déo Kanda, Ilunga Kayanda On note, en revanche, les absences de Hervé Ndonga et Mbidi. Ce dernier a été remplacé par Dieumerci Ndongala à qui Christian N'Sengi va, sûrement, confier le rôle de meneur de jeu. Les Léopards espoirs doivent bien négocier ce déplacement à Casablanca afin de préserver les chances de jouer la qualification à domicile deux semaines plus tard.

    La liste des Léopards espoirs pour Maroc-RDC Gardiens

    1. Guelord Dibulana (FC Les Stars)

    2. Hervé Lomboto (US Amazone)

    Défenseurs

    3. Thierry Kasereka (AS V.Club)

    4. Bangala Litombo (FC Les Stars)

    5. Chancel Mbemba Mangulu (FC MK)

    6. Epeso Gali (TP Mazembe)

    7. Ugenda Muselenge (DCMP)

    8. Wilson Kamavuaka (Hoffenheim/Allemagne)

    Milieux

    9. Asumani Rashidi (FC Les Stars)

    10. Mutombo Kazadi (AS V.Club)

    11. Jonathan Lusadusu (FC Brussels/Belgique)

    12. Tusilu Bazola (DCMP)

    13. Dieumerci Ndongala (Standard de Liège/Belgique)

    14. Cestor Mike Botuli (Leyton Orient/Angleterre)

    15. Viku Ndongala (FC Les Stars)

    Attaquants

    16. Jonathan Nanizayamo (Real Sociedad/Espagne)

    17. Pierre Botayi Bamato (FC MK)

    18. Herman Zambere (TC Elima)

    19. Ilunga Kayanda (CS Don Bosco)

    20. Déo Kanda a Mukok (TP Mazembe)

    Aimè Katumba

    Le Potentiel/31/05/2011


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    25 millions d’euros, contribution de l’Italie en faveur de la RDC pour la période 2008-2011

    Kinshasa, RD Congo - La coopération financière italienne en faveur de la République Démocratique du Congo (RDC) pour la période de 2008-2011 s’élève à 25 millions d’euros, a indiqué lundi, l’ambassadeur d’Italie en RDC, Pio Kariani, dans une interview en marge de la fête nationale de son pays, qui sera célébrée le 2 juin. Cette enveloppe financière a-t-il dit, concerne aussi bien le secteur bilatéral que multilatéral, ainsi que les financements accordés aux ONG italiennes opérant en RDC.

    M. Kariani a par ailleurs affirmé que la coopération italienne s’exerce surtout dans les domaines de l’agriculture, de la santé, des transports et de l’approvisionnement en eau.

    Selon le diplomate italien, la coopération italienne s’est montrée depuis 1998 particulièrement active dans le domaine de l’aide humanitaire, trouvant ainsi une place de premier plan parmi les actions de coopération des autres pays donateurs.

    Il a en outre indiqué que sur le plan de la coopération au développement, son pays finance dans la province du Bas-Congo, un programme triennal pour le développement de la zone de santé de Matadi.

    Ce projet de développement de la zone de santé de Matadi constitue un modèle d’intervention sanitaire qui s’inscrit dans le cadre des stratégies de renforcement du système de santé congolais préconisées par le gouvernement de la RDC, ajoutant que la coopération italienne mène aussi d’autres actions dans ce pays par la voie multilatérale en accordant des contributions volontaires au système des Nations unies.

    M. Pio Kariani a rappelé brièvement le rôle positif que jouent les organisations non gouvernementales italiennes dans les secteurs du développement rural, de la santé, de la prévention des épidémies, de la formation professionnelle et de la protection des enfants abandonnés.

    Pana 01/06/2011


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    mardi 31 mai 2011

    ::::mediacongo.net:::

    La Belgique annule 773 millions USD de la dette congolaise


    Les partenaires extérieurs concrétisent, un à un, leurs promesses après l'atteinte du point d'achèvement l'I-PPTE en juillet 2010 par la RDC. Saluant les performances du gouvernement sur la consolidation de la stabilité du cadre macro-économique, les pays créanciers de la République démocratique du Congo ne résistent plus. Le Royaume de Belgique vient donc de réagir par l'entremise du Vice-premier et ministre des affaires étrangères, Steven Vanackere.

    Avec le ministre congolais des Finances, Matata Ponyo, il a signé, hier lundi 30 mai 2011 au ministère des Finances, l'accord " formel et irréversible " d'annulation de 773 millions de dollars américains de la dette de la RDC vis-à-vis du Royaume de Belgique, soit 77% d'allègement. La décision d'annuler cette dette entre dans le cadre de l'initiative Pays pauvres très endettés (I-PPTE) qui avait également permis à la RDC de bénéficier, le 1er juillet 2010, d'un allègement de sa dette extérieure, portant à ce jour, à 80% la proportion d'allègement du stock de sa dette extérieure estimé à environ 13,7 milliards de dollars américains.

    Avant d'apposer sa signature au bas du document, le ministre congolais des Finances, Matata Mapon, a reconnu que cet allègement "n'est pas un cadeau" mais plutôt le fruit des efforts du gouvernement dans la cadre du PEG appuyé par les Institutions de Bretton Wood et les partenaires bilatéraux de la RDC.

    Politique budgétaire prudente

    En effet, les prouesses du gouvernement dans l'effort de stabilisation du cadre macro-économique ont dépassé les frontières nationales. Dans la suite du FMI, qui a bouclé avec satisfaction la 2ème revue du PEG 2, après le Pays-Bas et les Etats-Unis, c'est au tour du Royaume de Belgique de juger "impressionnante" la stabilité du cadre macro-économique. Stabilité qui vient de porter ses fruits. Occasion indiquée pour Matata Ponyo de reconnaître que le gouvernement mène désormais une politique budgétaire et monétaire prudente, à travers un certain nombre de réformes.

    " Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures de centralisation du processus d'endettement pour éviter d'autres dettes superflues. Nous avons renforcé la gouvernance économique par le processus de transparence pour ramener cette dette pour laquelle la RDC demande l'allègement à des niveaux acceptables. Le chemin à parcourir est encore long mais nous restons toutefois optimiste… L'année 2011 étant électorale, nous avons reçu des instructions formelles du Chef de l'Etat, Joseph Kabila pour accomplir le schéma électoral. A ce jour, le gouvernement a déjà débloqué 60 millions $ de sa quote-part, en sus de 80 millions versés l'année passée. En un mot comme en mille, des efforts considérables sont fournis ", a précisé le ministre des Finances.

    Pour sa part, Steven Vanackere a mis en garde contre d'autres cycles d'endettement étant entendu que cet allègement "n'est pas un acte gratuit qui vient de l'histoire mais une conséquence de gros efforts fournis pour répondre aux exigences des Institutions de Bretton Wood. Nous pouvons, avec d'autres partenaires, reconnaître que les efforts ont porté des fruits. Avec cette remise de dette, le gouvernement doit prendre une ferme décision de ne plus retomber dans le cycle infernal du passé en se reconstituant d'autres dettes", a prévenu l'homme d'état belge.

    Pour Steven Vanackere, cette discipline qui a amené à la possibilité de l'allègement de la dette, soit un et demi million d'euros, " doit " se poursuivre dans l'avenir.

    Après la Royaume de Belgique, la France va emboîter les pas sous peu. C'est ce qui ressort de l'interview que le ministre des Finances a accordé à l'Ambassadeur de France en RDC, Pierre Jacquemot. Arrivé fin mandat dans notre pays, le diplomate français a précisé que Mme Lagarde arrive la semaine prochaine à Kinshasa en vue de procéder à la signature de l'accord portant remise de dette de la RDC vis-à-vis de la France. C'est le fruit des efforts que le gouvernement congolais a consentis, notamment dans le cadre de stabilisation macro-économique.

    " Nous apprécions la démarche de la RDC, pays émergent mais qui fait montre d'une grande prudence et d'intelligence dans le domaine des finances publiques. La ministre des Finances, Mme Lagarde sera ici à Kinshasa dans le cadre de l'annulation de dette de près d'un milliard d'euros ", a révélé le diplomate français.

    A la clôture du Programme intérimaire renforcé (PIR), programme test exécuté avec succès entre mai 2001 et mars 2002, la République démocratique du Congo, sous l'impulsion du chef de l'Etat, Joseph Kabila, aligne depuis 2010 des exploits sur les terrains économique, financier et monétaire. Même le FMI n'a pas pu se retenir face aux prouesses du gouvernement.

    En effet, le 9 février 2011, depuis son siège de Washington, son Conseil d'administration qui s'est penché sur la deuxième revue du Programme conclu en 2009 avec la RDC, a reconnu que le gouvernement a fait un bond dans la stabilisation du cadre macro-économique. Le gouvernement a mis le cap sur la coordination des actions de politiques monétaire et budgétaire, avec comme point focal le ministère des Finances, pour réussir l'exploit.

    Il sied de rappeler que sous l'impulsion du Chef de l'Etat, Joseph Kabila, la RDC a accédé en juillet 2010 à l'effacement de près de 12 milliards USD de sa dette extérieure, fruits des performances réalisées par la RDC, non seulement par la bonne tenue des finances publiques, mais aussi et surtout par la consolidation de la stabilité du cadre macro-économique. Les taux de change et d'inflation ont atteint des niveaux de stabilité jamais égalés dans le passé. Preuve de l'effort permanent entrepris au plus haut niveau du gouvernement, partant du président de la République et du Premier ministre, puis diffusé dans des ministères sectoriels, dont celui des Finances, pour gagner le grand pari de la stabilité.

    Des partenaires n'hésitent plus à saluer le nouvel élan imprimé par le ministre des Finances pour arrimer l'économie congolaise sur une pente de stabilité de longue durée.

    Les USA, le Canada, la Belgique et demain la France en sont conscients.

     

    Willy Kilapi
    Kinshasa, 31/05/2011 (L'Observateur/MCN, via mediacongo.net)

    jeudi 26 mai 2011

    RDC : le docteur Mukwege primé pour son action en faveur des femmes violées | RFI

    Ce célèbre gynécologue congolais, âgé de 56 ans, a étudié au Burundi et à Paris. Il a ouvert un service de gynécologie dans le Sud-Kivu, la province congolaise touchée par une catastrophe humanitaire après une période de violence continue. A l’hôpital de Bukavu, reconstruit en 1999, depuis qu’il y travaille, il a opéré, en onze ans – gratuitement – environ 30 000 femmes, victimes de violences sexuelles avec des lésions génitales extrêmement graves.

    Le docteur Denis Mukwege n’en est pas à son premier prix. En janvier 2009, il a reçu le prix Olof Palme 2008, toujours pour son action courageuse et tenace auprès de ces femmes.

    La France a également marqué sa reconnaissance et son soutien en lui décernant, en 2007, une mention spéciale du prix des droits de l’homme de la République française, non seulement pour son action médicale mais également pour son travail de sensibilisation et actions juridiques sur la question des violences faites aux femmes.
    Le docteur Mukwege est également engagé dans plusieurs organisations humanitaires.

    Plus de 1 100 femmes violées par jour entre 2006 et 2007

    Selon une étude publiée ce mardi 24 mai aux Etats-Unis, plus de 1 100 viols par jour ont lieu en République démocratique du Congo entre 2006 et 2007. Amber Peterman, principale auteure de l’étude parue dans le journal américain de santé publique (American Journal of Public Health), souligne aussi que « selon Human Rights Watch, les violences sexuelles ont doublé en 2009 par rapport à 2008 en RD Congo. »

    Sans vouloir rentrer dans les statistiques et les chiffres, le docteur Mukwege, interviewé ce mardi 24 mai par RFI, au micro de Sarah Tisseyre, se dit surtout préoccupé par les viols qui se poursuivent malgré la fin des conflits. Il y a de plus en plus de femmes qui sont violées par des hommes armés mais aussi par des civils. Le docteur Mukwege évoque deux phénomènes ainsi que le manque d’une prise en charge psychologique.

    Denis Mukwege, directeur de l'hôpital de Panzi en RDC

    Il n'y a jamais eu de prise en charge psychologique de ceux qui sont aujourd'hui des adultes et qui avaient dix ans, lorsqu'ils sont entrés dans la rébellion.


    24/05/2011 par Sarah Tisseyre

    Le Prix international Roi Baudoin pour le Développement a été créé en 1978 afin de récompenser et soutenir des pionniers qui contribuent de manière exceptionnelle au développement, comme Mohammed Yunus et Paulo Freire.

    via rfi.fr

    RDC:Moïse Katumbi tourne le dos à la politique

    Des raisons évoquées, des raisons soupçonnées…par le public


    Kinshasa, le 25 mai 2011-(D.I.A)-Le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe a annoncé le week-end dernier son retrait de la scène politique congolaise. Depuis l’annonce de cette nouvelle, les commentaires vont dans tous les sens au sein de l’opinion. En effet, le riche gouverneur du Katanga a révélé son intention de ne pas briguer un second mandat à la tête de la province cuprifère. L’homme donne ses raisons.

     

    Moïse Katumbi dit ne pas avoir le moyen de sa politique pour mener à bien  le développement du Katanga. Il dit, en effet, n’avoir réalisé que  10% de son programme. Et pour cause, le refus du gouvernement central de rétrocéder aux provinces les 40% des recettes comme stipulé  dans la Constitution. En plus, le gouvernement central, pour des raisons inavouées, s’est attribué tout le budget d’investissement revenant à la province du Katanga. Ce qui est de nature à décourager ceux qui travaillent à la base.

    Ces deux raisons, principalement, ont conduit le très populaire gouverneur  au découragement, jusqu’à l’amener à se retirer de la scène politique pour se concentrer sur ses affaires et sur son équipe de football, le Tout-Puissant Mazembe, comme il l’a dit.   

    Pour  l’opinion, les raisons évoquées par le numéro un du Katanga sont vraies, mais sont-elles les seules qui l’ont poussé à prendre cette décision que certains qualifient de « grave » au détriment de sa famille politique ?

    La question alimente les conversations aussi bien de l’homme de la rue que du politique.  Comment cet homme qui a réussi à rafler à lui seul 124 mille voix aux élections législatives de 2006 et par ce fait à drainer sur sa liste de la Majorité des hommes sans envergure politique, peut-il, du jour au lendemain, tourner le dos à cette belle aventure ? S’interrogent certains. Si Katumbi est déçu pour n’avoir pas bien accompli sa mission parce que les moyens ne le lui ont pas permis, honneur oblige, les gouverneurs des dix autres provinces ont-ils fait mieux ?

    Pour une autre opinion, cette décision de Moïse Katumbi est peut-être une façon pour lui d’éviter des coups bas qui lui seraient fatals de la part  de ses adversaires qui se recruteraient dans sa propre famille politique et dans sa province. Qu’on se rappelle cette rumeur qui avait fait état de son rapprochement avec le Président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Vital Kamerhe. Rumeur qui n’a été ni confirmée ni infirmée par les deux hommes. De toutes les façons, en politique on n’est pas obligé de démentir  tout ce qui se raconte autour de soi.

    Ce n’est pas tout. D’autres encore vont plus loin dans leur réflexion, jusqu’à penser qu’en tant que jeune frère à Katebe Katoto, le gouverneur du Katanga a fait un choix entre un frère et un ami. En effet, Katebe Katoto, ce milliardaire katangais, est ouvertement opposé à l’actuel Chef de l’Etat, Joseph Kabila. Sans doute aurait-il été influencé par son frère ! On le saura.

    Les plus sceptiques ne croient pas encore à ce départ ‘précipité’ de Moïse Katumbi de la politique. Est-ce un repli stratégique pour revenir après, le temps pour lui de se préparer en conséquence, rien n’est impossible, suppute-t-on.

    Ceux  qui pensent ainsi disent que l’homme serait dans les bonnes grâces de l’Occident. Pour preuve, soutient-on, il avait pris part à l’investiture du Président des Etats-Unis, Barack Obama, en 2008, à titre privé… Ce n’est pas un signe qui trompe ! Toutefois, n’anticipons rien.

    De toutes les façons, « il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent », dit un adage fort connu. (Agence de presse D.I.A.)

    lundi 23 mai 2011

    Procès Chebeya en RDC : les veuves des deux victimes parlent | RFI

    Marie-José Bozana

    Veuve de Fidèle Bazana

    On a eu des menaces, on a eu des visites suspectes, on nous a suivi, on a même tabassé un de mes fils non seulement pour nous faire peur mais pour qu’on ne dise pas la vérité.


    22/05/2011 par RFI

    Marie-José Bozana est désormais en sécurité en France. C'est pourquoi la veuve de Floribert Chebeya a accepté de prendre la parole. Elle ne voulait pas le faire tant que la famille Bazana n'était pas à l'abri. Elle dénonce la justice en RDC et le procès des assassins présumés de son mari. Pour Annie Chebeya, tout cela n'est qu'une mascarade.

    Annie Chebeya

    Veuve de Floribert Chebaya

    Le président Kabila m’avait dit qu’il fera tout pour arrêter les assassins de mon mari, qu’on va les juger, les sanctionner, mais il n’a pas arrêté John Numbi, qui est le numéro un de cet assassinat (…) et maintenant il les protège.


    22/05/2011 par RFI

    John Numbi, accusé par Annie Chebeya d'être à l'origine de l'assassinat de son mari, était inspecteur général de la police. Depuis la mort de Floribert Chebeya, il a été suspendu de ses fonctions. Le verdict du procès des huit policiers accusés d'avoir tué Floribert Chebeya est attendu dans un peu plus de quinze jours, le 16 juin. Ils risquent entre 20 ans de prison et la perpétuité, c'est ce qu'a demandé le Ministère public. L'avocat du colonel Mukalay (principal accusé) a, lui, demandé l'acquittement.

    via rfi.fr

    vendredi 20 mai 2011

    Adolphe Muzito reçu par le Premier ministre belge

    Adolphe Muzito reçu par le Premier ministre belge


    Après avoir pris part à la 4ème Conférence des Nations unies sur les Pays moins avancés (PMA) tenu à Istanbul, en Turquie, du 9 au 13 mai 2011, Adolphe Muzito, Premier ministre congolais, a été reçu, sur invitation, en audience par son homologue belge Yves Leterme dans l’après-midi d’hier mercredi 18 mai. Ce tête-à-tête entre Muzito et Leterme, à la résidence officielle du Premier ministre belge située sur rue Lambermont dans la commune de 1000 Bruxelles, est la suite logique de l’esprit de l’accord, d’harmonisation des relations entre la République démocratique du Congo et la Belgique signé depuis janvier 2009.

    Dans leurs entretiens, les deux hommes d’Etat se sont félicités des relations diplomatiques et politiques excellentes que développent si heureusement les deux pays. Ils ont, par la suite, fait le tour d’horizon de la situation générale qui prévaut en RDC et en Belgique.

    Au plan politique, la Belgique, a indiqué Yves Leterme, suit de très près l’évolution du processus électoral en cours en République démocratique du Congo. Elle attend accroître sa contribution pour le déroulement de ces scrutins dans le délai. Le premier ministre belge s’est aussi engagé à poursuivre le plaidoyer auprès d’autres bailleurs de fonds pour le financement des élections congolaises dont le début est annoncé pour fin novembre 2011.

    Au plan économique, la Belgique a félicité Kinshasa pour la bonne tenue de son économie. Au regard de différentes satisfactions enregistrées dans le cadre de la collaboration avec les institutions de Bretton Woods, notamment le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. A ce sujet, le Premier ministre belge a annoncé l’arrivée dans les tout prochains jours d’une mission commerciale belge pour étudier les possibilités d’investissement dans plusieurs secteurs, notamment les portuaires.

    Il convient de préciser que des personnalités belges et congolaises ont pris part à ces entretiens entre Adolphe Muzito et Yves Leterme. Il s’agit entre autres de Dominique Struye de Swielande, ambassadeur belge en RDC ; Steve Vanackere, ministre belge des Affaires étrangères et Henri Mova Sakanyi, ambassadeur congolais en Belgique. Le ministre Vanackere devra se déplacer pour Kinshasa à la fin de ce mois de mai, où il viendra approfondir toutes ces questions autour desquelles les deux Premiers ministres ont échangé. En fin de journée, Adolphe Muzito a aussi eu des entretiens avec le président de la chambre belge André Flahaut sur les avancées du processus électoral en cours au Congo-Kinshasa.

    St. Augustin Kinienzi
    Kinshasa, 19/05/2011 (Le Potentiel, via mediacongo.net)

    lundi 2 mai 2011

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    La présidentielle à un tour est « un risque partagé », selon l'AMP | Congo Planète

    Joseph Kabila
    S’étant longtemps mis à l’écart du grand débat sur la révision de certaines dispositions de la Constitution, notamment celle touchant au mode de scrutin présidentiel, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a réuni hier lundi 10 janvier dans sa ferme de Kingakati, sur la route de Bandundu, les ténors de la Majorité. Là où l’Opposition s’agite, le chef de l’Etat a tenté de calmer le jeu. La présidentielle à un tour ne profite nullement à la Majorité. Au contraire, c’est « un risque partagé », pense-t-il, qui peut tout autant se retourner contre la Majorité.

    La rencontre était voulue sympathique et familiale pour échanger les vœux à l’occasion de la nouvelle année 2011. Mais, c’était aussi une occasion pour les ténors d’échanger les idées et pensées autour de grands enjeux politiques du moment.

    Chefs des partis, membres du gouvernement, députés et sénateurs ainsi que des personnalités indépendantes proches de la Majorité, ont tous répondu à l’invitation de la ferme présidentielle de Kingakati, sur la route de Bandundu.

    Comme en témoignent les propos recueillis auprès des personnalités qui ont été associées à cette cérémonie.

    Sobre et décontracté, le président de la République s’est voulu avant tout rassembleur, cherchant à ramener le débat politique sur terre, loin de toute passion. Lorsque l’Opposition politique s’agite autour de la proposition de révision du mode de scrutin présidentiel à un tour, Joseph Kabila s’est montré plutôt conciliateur, évitant de prêcher pour une seule église, en l’occurrence celle de la Majorité. Mais, c’est dans les faits que le président de la République a ramené le débat.

    Pour lui donc, le scrutin présidentiel est cette voie du réalisme qui doit permettre à la RDC non seulement d’organiser les élections dans le délai mais aussi d’éviter le désastre en cas d’impossibilité de réunir les conditions techniques et matérielles requises pour un scrutin à deux tours. De toute façon, a-t-il fait savoir, nul ne part gagnant dans un scrutin présidentiel à un tour, dès le départ. Mais, c’est prenant en compte les réalités du terrain, et devant les contingences financières que ce mode de scrutin se révèle salvateur pour le pays.

    La vérité des chiffres

    Quelle est donc cette vérité des chiffres qui légitimerait un scrutin présidentiel à un seul tour ? Pour dissiper tout malentendu, le chef de l’Etat est allé par une remontée dans le temps. En 2006, a-t-il dit, les élections ont couté 546 millions Usd, dont une bonne partie financée par la Communauté internationale. En 2011, il en faudra 715 millions Usd, a indiqué le chef de l’Etat pour organiser dans des conditions plus au moins optimales des élections libres, transparentes et démocratiques. Or, à ce jour, a-t-il poursuivi, ainsi que renseignent des sources présentes à la rencontre de Kingakati, le gouvernement, qui s’est engagé à hauteur de 60%, n’a pu débloquer que 120 millions Usd. Par contre, la Communauté internationale, qui a promis de contribuer à concurrence de 40%, n’a, à ce jour, débloqué, sous forme d’appui logistique, que l’équivalent de 80 millions Usd. Et, rien ne rassure que cette communauté internationale est prête à délier davantage le cordon de sa bourse pour faire plus.

    C’est devant cette impasse qu’est donc née la proposition d’un scrutin présidentiel à un seul tour. Car, de l’avis du chef de l’Etat, le scrutin à un tour permet à la nation d’épargner près de 230 millions Usd. Faudrait-il encore que le gouvernement parvienne à mobiliser sa part de 60% du budget électoral.

    Or, dans le contexte actuel, cet effort relève de l’utopie. En interne, la faible capacité de mobilisation des recettes de l’Etat ne favorise pas une telle option. De même en externe, notamment en espérant un appui conséquent en termes de pas-de-porte, des recettes exceptionnelles susceptibles d’être affectées au budget sont tout aussi aléatoires qu’incertaines. Déjà, la RDC doit faire face à un acharnement des fonds vautours qui ont immobilisé en sa défaveur près de 175 millions Usd.

    Loin de susciter des inquiétudes et des agitations dans la classe politique, la chef de l’Etat fait remarquer que le choix d’un scrutin présidentiel tient plus à la raison qu’au calcul politicien. Il y a, en perspective, un « gros piège » tendu à la RDC. Ce piège qui précipiterait le pays dans le désastre et le chaos. C’est notamment dans l’hypothèse où, compte tenu de ses maigres moyens, le gouvernement ne parvient d’organiser dans le délai constitutionnel les élections.

    Pour le président de la République qui l’a redit devant ses invités à Kingakati, la classe politique congolaise doit dépassionner le débat en mettant en avant de ses analyses le seul intérêt du pays. Le scrutin présidentiel à un tour a l’avantage de permettre au pays d’être à la fois maître de ses élections et responsable de son destin. Dans la mesure où, ce mode de scrutin correspond à la capacité du pays à faire face au coût du budget électoral. Pour Joseph Kabila, tout doit être fait pour éviter que la RDC ne retombe dans le grand piège lui tendu au bout de l’année 2011 ; celui d’un vide juridique à la fin constitutionnelle du mandat en cours.

    La présidentielle à un tour profiterait donc tout autant à la Majorité qu’à l’Opposition. En fin de compte, a estimé le président de la République, c’est « un risque partagé ». Chacun peut perdre ou gagner au premier tour – rien n’indique que seule la Majorité en serait la grande gagnante.

    Ainsi, s’il y a quelque chose à éviter, c’est d’entraîner la RDC vers un vide juridique où le pays serait une fois de pris en otage par des conciliabules qui retarderaient davantage le grand effort national de reconstruction déjà perceptible dans différents provinces de la République. Tout doit donc être fait pour ne pas rater les élections de 2011, a réitéré le chef de l’Etat devant les ténors de la Majorité, réunis hier lundi 10 janvier à Kingakati.

    Le décor est planté

    Au Parlement, seule institution habileté à trancher sur la question d’une éventuelle révision de la Constitution, le décor s’est déjà mis en place. A la Chambre basse du Parlement, c’est aujourd’hui mardi que la question devait être soumise à la plénière. Le Sénat, quant à lui, devait aménager, en conférences des présidents, son calendrier pour inscrire le sujet à l’ordre du jour de sa session extraordinaire. Tout compte fait, avant la clôture le 15 janvier 2011 de la session extraordinaire du Parlement, les deux Chambres devront donc se retrouver en congrès pour trancher définitivement sur la question de la révision constitutionnelle.

    Outre le point portant sur l’impératif d’une révision constitutionnelle, le chef de l’Etat a fait, à l’attention de ses hôtes, l’état des lieux de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. Hormis quelques poches de résistance – du reste – maîtrisables dans le Nord et le Sud-Kivu, il a fait savoir que la situation est « de plus en plus stable » par rapport aux deux années antérieures.

    En ce qui concerne la neutralisation des FDLR, le chef de l’Etat a souligné que des dispositions sont prises par voie diplomatique pour les anéantir. Cependant, il a déploré le recrutement d’une milice au départ de Brazzaville par le général Faustin-Benoît Munene. A ce jour, a-t-il indiqué, un groupe de 75 jeunes relevant de cette milice ont été arrêtés au niveau de Maduda dans le Bas-Fleuve (Bas-Congo). Aussi, a-t-il appelé l’ensemble de la population congolaise à la vigilance pour que des pêcheurs en eaux troubles ne brisent pas l’élan de reconstruction de plus en plus visible depuis quelques années.

    Par rapport à la rencontre de Kingakati, il faut dire que bien avant la communication du chef de l’Etat, c’est Louis Koyagialo, secrétaire exécutif adjoint de l’AMP, qui a été le premier à prendre la parole.

    Outre la traditionnelle cérémonie d’échanges des vœux, cette rencontre était l’occasion d’échanger sur les questions grandes politiques de l’heure, notamment celles portant sur la révision constitutionnelle et la nouvelle loi électorale.

    Introduisant ces deux sujets, il a regretté l’attitude de l’opposition qui « prend le plaisir de se victimiser, de mentir, et cherche par tous les moyens à bloquer toute initiative pour organiser les élections dans le délai ». A cet effet, il a invité la Majorité à « jouer pleinement son rôle » pour que l’année 2011 soit celle de la victoire de Joseph Kabila à la magistrature suprême.

    Tout se joue avant le 15 janvier

    A Kingakati, les ténors de la Majorité sont allés repenser la stratégie. Autour du chef de l’Etat, la voie à suivre et l’attitude à adopter ont été transmises à tous les membres de la plate-forme pour qu’aucune distraction ne sème le désordre dans ses rangs. Tous devront donc marcher à la même cadence.

    Premier parti de la Majorité, le PPRD a d’ores et déjà tracé la voie. D’autres partis de la mouvance présidentielle ne devraient pas tarder à lui emboîter le pas.

    Devant la presse qu’il a réunie lundi à l’hôtel Invest, le professeur Emile Bongeli a été à la fois clair et limpide. « Le PPRD, a-t-il déclaré, ne trouve pas de raisons profondes de tiraillement autour de cette question, dont l’Opposition voudrait se servir à la fois pour jeter de doute dans l’esprit de la population et discréditer auprès de la Communauté internationale les institutions légalement issues des élections de 2006 ».

    A Kingakati, la consigne a été donnée. La Majorité soutient donc la révision constitutionnelle qu’elle votera à l’issue du débat qui aura lieu, avant le 15 janvier 2011, au Parlement.