mardi 11 janvier 2011

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La présidentielle à un tour est « un risque partagé », selon l'AMP | Congo Planète

Joseph Kabila
S’étant longtemps mis à l’écart du grand débat sur la révision de certaines dispositions de la Constitution, notamment celle touchant au mode de scrutin présidentiel, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a réuni hier lundi 10 janvier dans sa ferme de Kingakati, sur la route de Bandundu, les ténors de la Majorité. Là où l’Opposition s’agite, le chef de l’Etat a tenté de calmer le jeu. La présidentielle à un tour ne profite nullement à la Majorité. Au contraire, c’est « un risque partagé », pense-t-il, qui peut tout autant se retourner contre la Majorité.

La rencontre était voulue sympathique et familiale pour échanger les vœux à l’occasion de la nouvelle année 2011. Mais, c’était aussi une occasion pour les ténors d’échanger les idées et pensées autour de grands enjeux politiques du moment.

Chefs des partis, membres du gouvernement, députés et sénateurs ainsi que des personnalités indépendantes proches de la Majorité, ont tous répondu à l’invitation de la ferme présidentielle de Kingakati, sur la route de Bandundu.

Comme en témoignent les propos recueillis auprès des personnalités qui ont été associées à cette cérémonie.

Sobre et décontracté, le président de la République s’est voulu avant tout rassembleur, cherchant à ramener le débat politique sur terre, loin de toute passion. Lorsque l’Opposition politique s’agite autour de la proposition de révision du mode de scrutin présidentiel à un tour, Joseph Kabila s’est montré plutôt conciliateur, évitant de prêcher pour une seule église, en l’occurrence celle de la Majorité. Mais, c’est dans les faits que le président de la République a ramené le débat.

Pour lui donc, le scrutin présidentiel est cette voie du réalisme qui doit permettre à la RDC non seulement d’organiser les élections dans le délai mais aussi d’éviter le désastre en cas d’impossibilité de réunir les conditions techniques et matérielles requises pour un scrutin à deux tours. De toute façon, a-t-il fait savoir, nul ne part gagnant dans un scrutin présidentiel à un tour, dès le départ. Mais, c’est prenant en compte les réalités du terrain, et devant les contingences financières que ce mode de scrutin se révèle salvateur pour le pays.

La vérité des chiffres

Quelle est donc cette vérité des chiffres qui légitimerait un scrutin présidentiel à un seul tour ? Pour dissiper tout malentendu, le chef de l’Etat est allé par une remontée dans le temps. En 2006, a-t-il dit, les élections ont couté 546 millions Usd, dont une bonne partie financée par la Communauté internationale. En 2011, il en faudra 715 millions Usd, a indiqué le chef de l’Etat pour organiser dans des conditions plus au moins optimales des élections libres, transparentes et démocratiques. Or, à ce jour, a-t-il poursuivi, ainsi que renseignent des sources présentes à la rencontre de Kingakati, le gouvernement, qui s’est engagé à hauteur de 60%, n’a pu débloquer que 120 millions Usd. Par contre, la Communauté internationale, qui a promis de contribuer à concurrence de 40%, n’a, à ce jour, débloqué, sous forme d’appui logistique, que l’équivalent de 80 millions Usd. Et, rien ne rassure que cette communauté internationale est prête à délier davantage le cordon de sa bourse pour faire plus.

C’est devant cette impasse qu’est donc née la proposition d’un scrutin présidentiel à un seul tour. Car, de l’avis du chef de l’Etat, le scrutin à un tour permet à la nation d’épargner près de 230 millions Usd. Faudrait-il encore que le gouvernement parvienne à mobiliser sa part de 60% du budget électoral.

Or, dans le contexte actuel, cet effort relève de l’utopie. En interne, la faible capacité de mobilisation des recettes de l’Etat ne favorise pas une telle option. De même en externe, notamment en espérant un appui conséquent en termes de pas-de-porte, des recettes exceptionnelles susceptibles d’être affectées au budget sont tout aussi aléatoires qu’incertaines. Déjà, la RDC doit faire face à un acharnement des fonds vautours qui ont immobilisé en sa défaveur près de 175 millions Usd.

Loin de susciter des inquiétudes et des agitations dans la classe politique, la chef de l’Etat fait remarquer que le choix d’un scrutin présidentiel tient plus à la raison qu’au calcul politicien. Il y a, en perspective, un « gros piège » tendu à la RDC. Ce piège qui précipiterait le pays dans le désastre et le chaos. C’est notamment dans l’hypothèse où, compte tenu de ses maigres moyens, le gouvernement ne parvient d’organiser dans le délai constitutionnel les élections.

Pour le président de la République qui l’a redit devant ses invités à Kingakati, la classe politique congolaise doit dépassionner le débat en mettant en avant de ses analyses le seul intérêt du pays. Le scrutin présidentiel à un tour a l’avantage de permettre au pays d’être à la fois maître de ses élections et responsable de son destin. Dans la mesure où, ce mode de scrutin correspond à la capacité du pays à faire face au coût du budget électoral. Pour Joseph Kabila, tout doit être fait pour éviter que la RDC ne retombe dans le grand piège lui tendu au bout de l’année 2011 ; celui d’un vide juridique à la fin constitutionnelle du mandat en cours.

La présidentielle à un tour profiterait donc tout autant à la Majorité qu’à l’Opposition. En fin de compte, a estimé le président de la République, c’est « un risque partagé ». Chacun peut perdre ou gagner au premier tour – rien n’indique que seule la Majorité en serait la grande gagnante.

Ainsi, s’il y a quelque chose à éviter, c’est d’entraîner la RDC vers un vide juridique où le pays serait une fois de pris en otage par des conciliabules qui retarderaient davantage le grand effort national de reconstruction déjà perceptible dans différents provinces de la République. Tout doit donc être fait pour ne pas rater les élections de 2011, a réitéré le chef de l’Etat devant les ténors de la Majorité, réunis hier lundi 10 janvier à Kingakati.

Le décor est planté

Au Parlement, seule institution habileté à trancher sur la question d’une éventuelle révision de la Constitution, le décor s’est déjà mis en place. A la Chambre basse du Parlement, c’est aujourd’hui mardi que la question devait être soumise à la plénière. Le Sénat, quant à lui, devait aménager, en conférences des présidents, son calendrier pour inscrire le sujet à l’ordre du jour de sa session extraordinaire. Tout compte fait, avant la clôture le 15 janvier 2011 de la session extraordinaire du Parlement, les deux Chambres devront donc se retrouver en congrès pour trancher définitivement sur la question de la révision constitutionnelle.

Outre le point portant sur l’impératif d’une révision constitutionnelle, le chef de l’Etat a fait, à l’attention de ses hôtes, l’état des lieux de la situation sécuritaire sur l’ensemble du territoire. Hormis quelques poches de résistance – du reste – maîtrisables dans le Nord et le Sud-Kivu, il a fait savoir que la situation est « de plus en plus stable » par rapport aux deux années antérieures.

En ce qui concerne la neutralisation des FDLR, le chef de l’Etat a souligné que des dispositions sont prises par voie diplomatique pour les anéantir. Cependant, il a déploré le recrutement d’une milice au départ de Brazzaville par le général Faustin-Benoît Munene. A ce jour, a-t-il indiqué, un groupe de 75 jeunes relevant de cette milice ont été arrêtés au niveau de Maduda dans le Bas-Fleuve (Bas-Congo). Aussi, a-t-il appelé l’ensemble de la population congolaise à la vigilance pour que des pêcheurs en eaux troubles ne brisent pas l’élan de reconstruction de plus en plus visible depuis quelques années.

Par rapport à la rencontre de Kingakati, il faut dire que bien avant la communication du chef de l’Etat, c’est Louis Koyagialo, secrétaire exécutif adjoint de l’AMP, qui a été le premier à prendre la parole.

Outre la traditionnelle cérémonie d’échanges des vœux, cette rencontre était l’occasion d’échanger sur les questions grandes politiques de l’heure, notamment celles portant sur la révision constitutionnelle et la nouvelle loi électorale.

Introduisant ces deux sujets, il a regretté l’attitude de l’opposition qui « prend le plaisir de se victimiser, de mentir, et cherche par tous les moyens à bloquer toute initiative pour organiser les élections dans le délai ». A cet effet, il a invité la Majorité à « jouer pleinement son rôle » pour que l’année 2011 soit celle de la victoire de Joseph Kabila à la magistrature suprême.

Tout se joue avant le 15 janvier

A Kingakati, les ténors de la Majorité sont allés repenser la stratégie. Autour du chef de l’Etat, la voie à suivre et l’attitude à adopter ont été transmises à tous les membres de la plate-forme pour qu’aucune distraction ne sème le désordre dans ses rangs. Tous devront donc marcher à la même cadence.

Premier parti de la Majorité, le PPRD a d’ores et déjà tracé la voie. D’autres partis de la mouvance présidentielle ne devraient pas tarder à lui emboîter le pas.

Devant la presse qu’il a réunie lundi à l’hôtel Invest, le professeur Emile Bongeli a été à la fois clair et limpide. « Le PPRD, a-t-il déclaré, ne trouve pas de raisons profondes de tiraillement autour de cette question, dont l’Opposition voudrait se servir à la fois pour jeter de doute dans l’esprit de la population et discréditer auprès de la Communauté internationale les institutions légalement issues des élections de 2006 ».

A Kingakati, la consigne a été donnée. La Majorité soutient donc la révision constitutionnelle qu’elle votera à l’issue du débat qui aura lieu, avant le 15 janvier 2011, au Parlement.

dimanche 9 janvier 2011

On ne peut être le président de 20% de la population

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République démocratique du Congo : Le cardinal Monsengwo rejette le projet de scrutin à un tour

On ne peut être le président de 20% de la population   

Kinshasa, 9 janvier 2011 (Apic) L’Eglise catholique de la République démocratique du Congo (RDC), par la voix du cardinal Laurent Monsengwo, rejette l’idée d’un scrutin à un tour pour les élections de novembre 2011.

Le 3 janvier, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais, a affirmé qu’en raison d’impératifs “financiers et économiques”, il était nécessaire de repenser le mode de scrutin pour l’élection présidentielle du 27 novembre. Et de proposer un scrutin au suffrage direct en un tour, option qui a la faveur de la majorité au pouvoir. Pour Lambert Mende, “le coût de l’élection à deux tours ayant été évalué à 700 millions de dollars contre 350 millions pour un scrutin à un tour, le choix est …

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Ils saignent le Sud avant de s’attaquer au Nord | Humanite

Les fonds vautours continuent de faire des ravages dans les pays du Sud. La République démocratique du Congo (RDC) vient d’en faire les frais en perdant un nouveau procès contre le fonds spéculatif FG Hémisphère devant la cour de Jersey. Cette nouvelle saignée était malheureusement prévisible. En effet, FG Hémisphère utilise toujours la même méthode, caractéristique des fonds vautours : basé dans un paradis fiscal (dans le Delaware, en plein cœur des États-Unis), comme la majorité des fonds vautours, FG Hémisphère rachète en 2004 d’anciennes dettes décotées de la RDC datant des années 1980 (d’une valeur réelle de 37 millions de dollars), puis saisit la justice anglo-saxonne (la cour de Jersey), particulièrement protectrice des créanciers, afin d’obtenir le remboursement de la valeur nominale de cette dette, auquel s’ajoutent les intérêts de retard et autres pénalités (pour un montant total d’environ 100 millions de dollars).

Ainsi, FG Hémisphère a obtenu le droit de se faire rembourser une dette de 100 millions de dollars alors qu’il n’a déboursé que 37 millions de dollars. Et chaque jour, cette dette augmente de 27 500 dollars à cause des intérêts ! Pour s’assurer de son règlement, le jugement de Jersey confère à FG Hémisphère le droit de saisir une partie des futurs bénéfices du joint-venture GTL (Groupement du terril de Lubumbashi), qui compte parmi ses actionnaires le groupe de George Forrest et le gouvernement congolais via la Gécamines, une entreprise publique minière de la province du Katanga. Rappelons que FG Hémisphère avait déjà obtenu en 2008 le droit de saisir, pendant les quinze prochaines années, les recettes de la vente d’électricité à l’Afrique du Sud et qu’en février 2010, il était autorisé par la cour d’appel de Hong Kong à saisir une partie des droits payés par la Chine à la RDC pour l’exploitation d’un gisement minier.

Et ce n’est pas fini puisque d’autres fonds vautours sont entrés dans la danse, réclamant à la RDC plus de 452 millions de dollars devant les tribunaux. Il y a donc fort à craindre que les fonds libérés par l’allégement de la dette congolaise, intervenu après que les autorités de Kinshasa ont cédé à toutes les pressions des créanciers occidentaux, soient raflés par ces fonds vautours. Face à ces attaques, le gouvernement congolais vient de demander l’aide de la Facilitation africaine de soutien juridique, un organisme créé en 2008 par la Banque africaine de développement (BAD), notamment pour assister les États attaqués par les fonds vautours. Ce nouvel organisme a le mérite de proposer une aide concrète aux pays victimes de ces fonds spéculatifs, en mettant à leur disposition des avocats pour négocier et défendre les États devant les juges.

Toutefois, cette aide reste insuffisante face à l’ampleur du phénomène. Les fonds vautours traînent actuellement en justice une dizaine de pays africains dans une cinquantaine de procès et la crise mondiale, qui fait courir le risque d’une nouvelle crise de la dette au Sud, va très certainement accroître leur voracité puisqu’ils pourront racheter des créances impayées sur les pays en développement à des montants extrêmement bas et ainsi accroître leurs gains.

Ces attaques ne se limitent pas au continent africain. À titre d’exemple, l’Argentine est actuellement la proie de deux fonds vautours, Elliott Capital et EM Limited, qui tentent de saisir les fonds déposés par l’État argentin auprès de la Banque des règlements internationaux (BRI), pour un montant dépassant 1 milliard de dollars. Il n’existe pas non plus d’obstacle (pour le moment) à ce que les fonds vautours attaquent prochainement les pays du Nord, compte tenu des pratiques spéculatives sur leurs dettes. Dans ce contexte, des mesures fortes s’imposent pour mettre les fonds vautours hors d’état de nuire.

Pour cela, il faut instaurer des règles du jeu enfin justes, car l’activité des fonds vautours est (pour le moment) légale. Les pouvoirs publics doivent rendre leur activité illicite en interdisant purement et simplement la spéculation sur les dettes d’État, qui ne profite qu’à une poignée d’individus sans scrupule. En attendant une initiative internationale de cet ordre, les parlements au Sud et au Nord doivent immédiatement adopter de manière unilatérale des lois pour limiter l’action 
des fonds vautours. La Belgique a ouvert la voie en 2008 en prenant une loi rendant « incessible et insaisissable » l’argent belge de la coopération au développement. Les différents pays doivent agir au sein des instances européennes et internationales pour la généralisation de ce type de dispositif à tous les fonds (publics et privés).

En France, il est déplorable de constater que la proposition de loi déposée en 2007 visant à empêcher les fonds vautours de faire valoir leurs créances devant les tribunaux français n’a toujours pas été adoptée. Pis, la France abriterait deux fonds vautours sur son territoire. Qu’attendent les parlementaires français pour adopter cette loi et mener un audit de leurs créances envers les pays en développement ? Car, en révélant la part illégitime des dettes, celles qui n’ont pas profité aux populations et ont alimenté la corruption, l’audit permet de fonder des annulations unilatérales de dettes et donc de couper enfin les ailes aux fonds vautours.

Renaud Vivien

samedi 8 janvier 2011

2011, l'Afrique aux urnes | RDC : l'heure de vérité pour Kabila

Le scrutin présidentiel aura lieu courant novembre 2011.

En novembre 2011, Joseph Kabila a rendez-vous avec le peuple. Les Congolais l’ont élu il y a cinq ans pour qu’il ramène la paix dans l’est du pays et reconstruise une économie en morceaux. Ni l’une ni l’autre des promesses n’ont été tenues. Les groupes armés font toujours la loi dans la Province orientale et dans les deux Kivus. Là, et partout ailleurs, le niveau de vie stagne. Les électeurs – 25,6 millions d’inscrits en 2006 – sanctionneront-ils celui qui fut longtemps le plus jeune chef d’État au monde ?

Quelques poids lourds rêvent de son fauteuil. Certains ont déjà annoncé leur candidature : Vital Kamerhe, l’ex-président de l’Assemblée nationale et laboureur de Kabila dans l’Est pendant la campagne de 2006 ; Étienne Tshisekedi, auréolé de son passé d’opposant à Mobutu, qui, à 78 ans, voit là peut-être sa dernière chance d’être président. Une inconnue demeure du côté du Mouvement de libération du Congo (MLC). En 2006, son « chairman » Jean-Pierre Bemba avait affronté Joseph Kabila au second tour. Aujourd’hui, il comparaît devant la Cour pénale internationale. François Muamba, le numéro deux du parti, le remplacera-t-il ?

Rien n’est encore sûr. Une autre incertitude plane quant à la candidature de Kengo Wa Dondo, actuel président du Sénat et Premier ministre sous Mobutu. La transparence du scrutin permettrait de sauver une greffe de démocratie que la communauté internationale a tentée il y a cinq ans en finançant le processus électoral à hauteur de 500 millions de dollars (417 millions d’euros). Elle limiterait aussi les contestations, propres à faire exploser le pays et à générer des troubles chez l’un de ses neufs voisins. Mais, déjà, majorité et opposition s’affrontent autour de la composition de la Commission électorale nationale indépendante…

dimanche 2 janvier 2011

RD Congo : Blanchiments et financements au profit du Hezbollah | JSS News - Israël - Diplomatie - Géopolitique

Lors de sa précédente tournée africaine, M. Liebermann n’était point passé par la République Démocratique du Congo. Ce choix que, je pense, délibéré, passé presque inaperçu en laissa certains dubitatif. La raison ? Peut-être ce communiqué, rendu public le 9 décembre 2010 depuis Washington, par le très sérieux « US Department of Treasury » (Trésor américain) sous le titre : « Treasury targets Hizballah financial network » (Le Trésor cible le réseau financier du Hezbollah), qui pointe du doigt la RD Congo comme l’une des plateformes de financement des groupes terroristes. Le document accuse nommément les propriétaires du géant congolais de commerce général « Congo Futur » d’implication avérée dans le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Pour le Trésor américain, la République démocratique du Congo serait devenue une plaque tournante du blanchiment des capitaux en vue du financement de certains groupes terroristes, notamment ceux indexés comme tels par le département d’Etat américain. Dans les milieux des affaires de la RD Congo, tout comme dans différents cercles politiques, le sujet est sur toutes les lèvres, depuis le 9 décembre 2010, car le rapport précise que « Congo Futur », alimenteraient le réseau financier du Hezbollah.

LES MOTIVATIONS AMÉRICAINES

« Ces révélations visent deux de hauts financiers du Hezbollah en Afrique. Ali et Hussein TAJIDEEN qui génèrent des millions de dollars dans le financement réseau multinational et assurent les stratégies des bastions géographiques pour le Hezbollah», a déclaré le sous-secrétaire pour le terrorisme et le renseignement financier, Stuart LEVEY. Pour les États-Unis, la RDC compterait parmi les plateformes de soutien au blanchiment des capitaux et de financement au terrorisme. Et ce, en dépit des efforts internes entrepris, notamment sous la houlette de la Banque centrale du Congo pour mettre fin à ces deux fléaux. La Cellule des renseignements financiers (Cenaref), une structure répressive créée à ces fins, sombrerait une fois de plus dans un immobilisme maladif, alors que pour le Trésor américain, la RDC serait devenue un dépotoir des capitaux sales. Des médias influents en RDC tendent à identifier Hussein TAJIDEEN, comme un actionnaire important groupe « Congo Futur », dont la FUTUR TOWER surplombe l’une des principales avenues de Kinshasa, affirmation renier en bloc par le Directeur général adjoint M. Rachid EL CHAER. Pour Washington, les deux frères TAJIDEEN, d’origine libanaise, travailleraient dans la collecte des fonds en vue de fournir le soutien financier au Hezbollah. Tous deux, toujours selon le document du Trésor américain, sont les frères et partenaires commerciaux de Kassim TAJIDEEN, un important contributeur financier au Hezbollah, qui a été désigné depuis mai 2009 par le Trésor comme un « Specially Designated Global Terrorist (SDGT) » en vertu de l’Executive Order (EO) 13224. L’initiative américaine a également ciblé un réseau d’entreprises détenues ou contrôlées par les frères TAJIDEEN opérant en Gambie, au Liban, au Sierra Leone, en République démocratique du Congo, en Angola, et aux îles Vierges britanniques. Dans son communiqué, sans en dévoiler le contenu, le Trésor américain annonce des sanctions à l’égard des personnes et entreprises citées. Il fait mention notamment de la possibilité de les isoler à partir des États-Unis des systèmes financiers et commerciaux internationaux.

SOUTENIR ISRAËL AVEC LE M.S.A. (Mouvement Sioniste Africain)


Ces révélations qui semblent être dans l’air du temps au regard des secousses médiatiques initiées par WikiLeaks, montrent, à mon sens, l’isolation chronique qui encercle l’état juif. Aux bonnes volontés israéliennes se confrontent des réalités sous-jacentes qui doivent pousser chacun d’entre nous à reconnaître les aptitudes des gouvernants israéliens face aux marasmes politico-diplomatiques internationaux auxquels ils doivent faire face. Chapeau bas. Le politique juif et congolais que je suis, ne peut se contenter de mots ou de simples constations, il est de ma nature et de mon devoir que d’agir et de participer activement à la réhabilitation officielle d’Israël dans les affaires congolaises et africaines, car à défaut c’est la stigmatisation et l’adversité qui l’y attende. La constitution d’un AIPAC local en Afrique subsaharienne, évoquée dans un article précédent, prend plus que forme, le M.S.A., dont je détaillerai les tenants et les aboutissants, dans les prochaines semaines, trouve ici, au regard des récentes déclarations du Trésor Américain, un motif valable et urgent, de plus, d’exister et d’agir. L’état hébreu doit savoir qu’il peut et doit compter sur nous.

Par Marah Saday – JSSNews

Marah Saday est membre de la Fédération Juive Noire. Il est aussi (et surtout) un candidat investit par le Parti Socialiste Congolais (dont il est également le porte parole) aux futures élections locales.

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